Editeur: Soulières Editions
Encore un livre acheté sans le regarder, parce que j'avais lu une critique, parce que le résumé me plaisait, parce que la couverture m'intriguait. Sans l'ouvrir. 😬
Et là... déstabilisée! Plus de codes d'écriture, plus de genre littéraire défini. Plus de repères... Et c'était tant mieux! Parce que j'ai (re)découvert le pouvoir de l'écriture libre de toute contrainte.
On pourrait s'y perdre, quelques fois. Mais en fait, on apprend à respirer la poésie, les phrases en suspens, les pensées qui vagabondent.
On accompagne Florence, 16 ans, et son journal, ses pensées, son crayon qui ne s'arrête jamais. Sauf quand son sac disparaît, avec justement son cahier d'écriture, son seul ami (pour l'instant). Ouverture sur le monde forcée et finalement bienfaitrice!
Lucie Bergeron a le don de nous plonger au coeur des émotions d'une adolescence tourmentée, de proposer une introspection sans jugement, et de montrer la beauté de la vie (et du fleuve!).