Vous le connaissez bien.
Il travaille pour le père Noël.
– C’est le petit renne au nez rouge ?Oui! Moi, je l’appelle le caribou. Parce que je ne suis pas de Laponie.
Chez nous, on a emprunté le terme aux Amérindiens. En micmac, on l’appelle kálibu, «celui qui gratte le sol avec sa patte» ou «qui creuse avec une pelle».
J’aime bien son authenticité.
Il est resté sauvage dans le nord du Québec et en Alaska.
On peut dire qu’il est voyageur: on le retrouve aussi dans le grand nord de l’Europe et de l’Asie. Beaucoup plus docile, celui-là, et très utile.
Il a même connu M. Mammouth!
C’est dire qu’il a su s’adapter!
Au froid, aux migrations, aux changements climatiques.
Quel panache il a!
Mâle ou femelle, tu as droit à tes bois.
Très longs et minces, en trois parties.
Pratiques contre le grand méchant loup et les ours.
Tout soyeux l’été, recouverts de velours, ils tombent et repoussent chaque année.
Bien fière d’être un caribou à lunettes.
À mon collègue Julien, merci de m’avoir surnommée ainsi il y a déjà plusieurs années!