Sous forme de courts poèmes, ces notes s’agglutinent et laissent se dégager une poésie fine, sensible et personnelle. Lucile de Pesloüan y dévoile obsessions, nostalgies, préoccupations, rêves et souhaits.
Sans tenter de s’y soustraire, mais bien plutôt en s’y accolant dans la forme esthétique, ces listes inspirées des Notes de chevet de la poétesse Sei Shōnagon laissent toute la place à de Pesloüan d’y poser sa voix humblement.
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Le plus difficile
c'est de ne pas minimiser
c'est de se dire que cela pourrait être pire
qu'on s'en sort bien
c'est se dire que ce n'est pas si grave
qu'on exagère souvent
jusqu'à ce qu'on se rende compte
qu'on ne fait que répéter leurs mots