«J’aime pas ta robe!».
«Moi, j’aime pas tes souliers!»
Voilà qui amorce une joute verbale surprenante et attendrissante entre les personnages (qui n'ont pas de noms). Alors que la fillette se proclame reine de la lune, le garçon, lui, devient un monstre dont la collation préférée n’est nulle autre que les reines lunaires! La compétition se corse alors que l’un dit posséder un chien aux multiples records du monde et l’autre un ornithorynque si savant qu’il a gagné le prix Nobel de TOUT!
À travers leurs échanges aux allures de «Mon père est plus fort que le tien!», fille et garçon découvriront qu’ils partagent des imaginaires complémentaires ainsi qu’une belle complicité. C’est alors que, sous l’influence de l’honnêteté, leur rivalité se transformera en amitié.
Dans, J’aime pas ta robe, nous suivons les détours souvent empruntés pour démontrer de l’intérêt envers l’autre. Lorsque la timidité et la maladresse s’en mêlent, il peut s’avérer difficile d’identifier et de communiquer ses sentiments. Voilà pourquoi, dans le labyrinthe de nos émotions, un «Veux-tu jouer avec moi?» devient un «J’aime pas ta robe!».
J’aime pas ta robe célèbre aussi l’imagination propre aux enfants, leur inventivité, leur sens de la répartie et de l’exagération.
Dès 5 ans